HISTORIQUE DE VARAGES -- Dates sur les événements importants
QUELQUES DATES SUR LES EVENEMENTS IMPORTANTS A VARAGES
1589_1610 HENR IV
1610_ 1643 Louis XIII
1643_1715 Louis XIV
1715_ 1774 Louis XV
1774_1791 Louis XVI
1869, La bascule.
1870, réparation de la bascule.
1840, réunion de la commune de Bezaudun.
25.03.1903, Mrs Blanc Victor Casimiret Giniez Séraphin tous les trois domiciliés et demeurant à Varages au sujet de l'enlèvement au quartier de la nappe dans le canal des eaux de la source de la Foux à Varages , d'une dalle formant barrage pour le service de l'ancienne rise d'eau dont jouit la propriété de Mr Foucault de temps immémorial lequel enlèvement a été opéré par les trois meuniers.
1844Création du syndicat des arrosant.
12.06.1864, Avis de démolition du mur de l'église séparatif de la chapelle des demoiselles, airs défavorable, la chapelle des demoiselles, leur appartenant ayant été bâtie de leurs deniers.
08.01.1865, Eau appartenant à la communes.
1608.1866,Travaux de l'église et du presbytère.
10.08.1866, Toiture de l'église.
10.03.1851, Délibération relative pour la construction d'une salle d'asile et d'un préau
22.06.1889, Construction d'un canal des eaux de la Foux par Monseigneur Escoffier.
1825, Fontaine place de la mairie.
1848,Fontaine rue Jean Aicard.
05.1717, Fontaine place Gassendi.
1891, Fontaines place de l'église, la Bourgade, le Grand jardin, cour de l'école.
1777, Signature du général Gassendi, paraissant être 1er consul à Bezaudun et des hameaux qui la compose.
30.05.1914, Rétablissement de la statue d' Henri IV (place de la mairie).
07.06.1814, État de la situation de la fabrique(manufacture) de draps.
11.08.1861,Délibération pour la poste.
01.07.1792, Plantation de l'arbre de la liberté et faire faire le bonnet de la liberté.
22.05.1943, Enlèvement de la statue du Général Gassendi par la maison Mugnani Marseille, pesant net 68 kg dont 63 de bronze.
1789,Travaux clocher et maison curiale.
1791, Louis Carsin, prètre vicaire de Varages .
1795 (l'an 3 et le 8 nivôse), Jean Constentin demande l'autorisation de faire construire un moulin à huile à la pointe des Ferrages alimenté par la source Font Vieille.
1640, construction d'un moulin à papier.
1602,Vendu trois moulin à blé au marquis d' Oppède, deux détruis un concervé.
23.10.1718, Conduite pour la fontaine du marché.
29.02.1816, Ouverture d'une école primaire avec comme instituteur Mr Montagnac Etienne .
12.1818, Terrible gel qui a détruit tous les oliviers .
1741 (autour de) , Frère Léon Moutet ermite de St Pothin.
27.02.1863, Fin de l'hospice. Moulin à papier de Gaspard Michel.
1771, Arbres place du Plan.
27.01.1923,Vente de la chapelle des pénitents faisant partie autrefois des biens de la fabrique paroisse de Varages fût attribuée à l'hospice de Varages par décret du 03.04.1912 par l'adjudication mise à prix 5000 francs.
1748 à 1791, Capelle des filles, il paraît convenable d'allonger la muraille qui sépare l'enclos du pré avec la place de l'église jusqu'à la rue du lavoir au derrière de la chapelle des filles tirant droit au coin de la maison de Monseigneur d' Oppède ce qui ferait une commodité pour les habitants du lieu qui vont de la rue à l'église et parce que cette réparation gâcherait aussi la chapelle des filles.
24.05.1751, Achat du calice et de tous les ornements nécessaires, de plus ayant appris que les pénitents de la ville de Barjols avaient une cloche à vendre garnie de son bois et de la ...... convenable et d'une pierre sacée.
L' INTERNATIONALE: Hymne révolutionnaire de Pierre Degeyter(1848 1932) et Eugène Pottier (1816 1887)
1848, Monseigneur Arlaud maire de Varages.
1703, Intention de construire une fontaine endroit non connue.
1798, Première foire à Varages.
1819, 10 moulins à huile et à blé.
1910, Fabrique de tomettes, propriétaires Mr Nobles et Augier qui l'on vendu à Mr Bertrand et Chaillan prenant l'eau de la fontaine de la Bourgade.
1902, Construction de la porcherie de Mr Barles.
03.01.1836, Procès verbal de l'adjudication de la vente d'une cloche appartenant à l'ancienne chapelle de Bezaudun. Après avoir allumé cinq feux, elle à été adjugée au Sieur Louis Bertrand notaire à la Verdière pour la somme de cent francs plus cinq francs et vingt centimes pour les frais. Mr le maire étant Jean-Louis Bergasse.
1840, Rattachement de la commune de Bezaudun à Varages, par décret de Louis Philippe cette commune comprenait ; Laval, Pallière, la Combe, Fourniguette, Montmayon . Le dernier maire fût Mr Bergasse ,son 1er adjoint Mr Bouteuil .Il y avait encore 40 habitants.
1702, Font de Labeau
Statistiques du département du VAR :
1843 Quelques sources arrosent une partie de son territoire, il produit du blé mais moins d'huile depuis que les oliviers ont souffert.
On compte à Varages des faïenceries, deux poterie, trois fabriques de draps grossiers. Deux foires s'y tiennent, le 6 Septembre, et le 17 Décembre. Le chêne blanc est l'arbre le plus répandu dans les forêts.
Population: 1508 Habitants
Superficie: 3510 ha,87 ares
Distance de Brignoles: 30 Kilomètres
Actes de la préfecture:
La transplantation du mûrier en Provence date de 1494, époque à laquelle plusieurs seigneurs qui avaient suivi Charles VII dans les guerres d'Italie transportèrent quelques pieds de Sicile. Des moines avaient précédemment porté de la Grèce les semences du mûrier et les oeufs de l'insecte dont il se nourrit.
06 1856, 5 fabriques dites de terre de pipe occupant 74 ouvriers. Deux tuileries, 8 ouvriers, 3 fabriques d'instruments aratoires 6 ouvriers.
04 .09.1764, Mme Françoise Fournier veuve du Sieur Jean Joseph Dedieu a été ensevelie dans le caveau de la confrérie du saint sacrement dans l'église de Varages.
1803, Antiboul Claude Honoré contribue aux destruction des bandes de brigands du Var, il organise le piège de Collobrières qui permet l'arrestation de la bande de Varages et celle de Gonfaron.
1793, Le Sieur Forbin d'Oppède possède dans le terroir à Varages, quatre moulins à farine et trois à huile qui étaient tenus à régie, un lavoir à papier, une maison à l'usage du meunier avec jardin contigu, une maison dite de Robert au quartier des Moulins, une fabrique moyenne au quartier du Lavoir, une maison servant d'auberge et jardin contigu, cinq moulins à vernis au même quartier, deux fabriques moyennes au quartier des Aires, une maison terre et Aires dites du grand jardin,l' Aire de Mr Ferrageon contigu terre dite de St Joseph et de la Foux,de vignes et d'oliviers pré et terre arrosables, de mûriers et arbres fruitiers dite la Grande Ferrage, terre dite la grande vigne autre dite le Clouet de Béraud au quartier des Roquebertières, terre arrosable dite les Hermes .
1864, Varages: Population 1394 h superficie 3511 ha, six fabriques de faïence fine, comptant chaque une une vingtaine d'ouvriers, exportent pour 40 à50.000 francs. Les moulins à trituré les matières sont mus par les eaux du ruisseau de St Martin??? Les faïences de Varages sont très recherchées, nous avons pu admirer à l'exposition industrielle de Draguignan celle de Mr Niel, ornées de dessins colorés. Nous savons que cet artisan va donner plus de développement à la partie artistique de l'industrie des faïences. Des moulins à huile des resences et des fabriques de plâtre gris sont également établis sur le ruisseau de St Martin. Les terres de Varages produisent du blé, du vin, et peu d'huile. Le territoire de Varages comprend l'ancienne commune de Bezaudun supprimée par ordonnance le 7 Septembre 1840.
Relevé dans les devis et cahier des charges de la construction de l'école communale dressée le 20 Janvier 1889.
Peinture à la pomme de terre
Pomme de terre 0.55 kg
blanc d'Espagne 1kg
eau , 8 litres
On délaye la pomme de terre brûlée dans 4 litres d'eau chaude on passe le tout à travers un tamis pour faire disparaître les grumeaux. Dès que la pomme de terre est bien étendue, on ajoute le blanc d'Espagne préalablement détrempé dans 4 autres litres. Cette peinture sera employée sur les pierres de taille vielles et sous les toits formant saillie sue les façades.
1840, La voûte effectuée au départ de Font Vieille à hauteur du dernier platane de l'avenue de la Foux a été financée par un généreux donateur.
06.12.1840, Relevé de l'expertise cadastrale
Fabriques de faïences: 7 dont une aux Barrières
Moulins à vernis: 3 au village
Moulins à farine 6 au village dont 4 au baron Forbin d'Oppède
Moulins à huile: 6 dont un aux Barrières
Four à pain: 3 ont un à la commune
Fabrique de tuiles: 1
Fabrique de plâtre : 3 dont 1 à Trecasteou Méridional, 1à la Serre, 1 La Grande Plâtrière.
Distillerie: 1 au village
1861, Resence nougat, instrument aratoires, allumettes chimiques.
LES CERCLES
1: St ANTOINE
1: REPUBLICAIN
3: De l'UNION REPUBLICAINE 1857 place de l'horloge
4: St JOSEPH
5: NOTRE DAME
6: St POTHIN
7:L' EGALITE place de NANS
8: St ETIENE 1862 rue du FOUR
9: De la FRATERNITE 1886 place HOTLE DE VILLE maison FERAUD
10: L'AVENIR DU PEUPLE 1882 place de la Mairie
11 LES FIDELES
1733, Il est noté (registre des délibérations) 2 moulins à huile plus un à construire.
18.10.1847, Délibération: La fontaine de la rue du Four est dite de Petit parce'qu'elle est accolée à un moulin à huile appartenant au Sieur Petit, sa maison d'habitation lui faisant face.
LES 14 FONTAINES
Dans l'ordre de leur construction:
Fontaine Place de la Libération (anc font du Plan)
Mentionnée sur une délibération en 1703 elle a été érigée vers 1717, déplacée et améliorée en 1851 de quelques mètres; d'où sa place actuelle. De forme ronde en pierres de taille, l'eau s'écoule de 4 goulots en fer sortant chacun d'une gueule de lion en bronze, surmonté d'une colonne sur laquelle trône le buste du général Gassendi, le plus illustre des enfants de Varages, l'ami du grand Empereur et Pair de France. On peut préciser que le buste en bronze avait été volé par les SS en 1943 pour les besoins de l'artillerie Allemande. Le 5 Septembre 1993, la fontaine a retrouvé le buste du général: Oeuvre en résine de Mr Naudin Patrick, modeleur céramiste et ce à l'initiative du conseil municipal.
Fontaine Place de la IV ème République(anc place de la fontaine)
1825 de forme octogonale l'eau s'écoule par quatre gueuloirs en fer de la bouche de quatre têtes en marbre représentant les quatre saisons, sur la partie supérieure est posé un buste de la Marianne de la IV ème république en bronze. Les Allemands l'on volé en même temps que celui du général Gassendi en 1943.
Fontaine Place médecin Arlaud ( anc place du marché)
1848 de forme octogonale elle comprend trois gueuloirs en cuivre sortant chacun de la gueule d'un lion en bronze rehaussée d'un buste du médecin Arlaud maire de Varages entre 1848 et 1849
Fontaine de Mr Petit
1848 rue Jean Aicard adossée à une façade , elle n'a qu'un seul gueuloir d'où l'eau tombe dan une vasque semi-sphérique.
Fontaine des tripers
Au pied de l'horloge, elle est déservie par la surversse de la fontaine du grand jardin.
Fontaine de la bourgade
1891elle possède cinq pans adossé à un mur avec un seul gueuloir
Fontaine du grand jardin
1891 Rue Léandre Feraud identique à celle de la Bourgade
Fontaine des ânes
1891 place de l'église adossée à un mur elle possède un seul gueuloir, l'eau s'écoule dans une vasque en pierre de taille à cinq pans. Son nom prête à confusion est-ce pour les bigotes et dévots ou bien pour faire boire les animaux de bat?
Fontaines des écoles
1891 elles sont deux en vis-à-vis adossées à un mur un seul gueuloir d'où l'eau s'épanche dans une conque Semi-sphérique
Fontaine des chiens
Placée à raz du sol à l'angle de la rue Jean de la Fontaine et l'avenue des Alliés, elle est en pierre calcaire trouées en arc de cercle sur le canal du pont.
Borne fontaine
Placée avenue de la Foux près de l'oratoire St Jean Baptiste elle sert de poteau d'incendie, un robinet a été mis en place pour économiser l'eau.
Fontaines de l'avenue de la source
Placées au bord du canal au raz du sol elles sont au nombre de trois.
Fontaine du jeu de boule
Adossée au mur elle possède un robinet ( comme à Tavernes)
1539,Horloge : Marché avec Hugues Gaudalliet, serrurier de Colmar pour la confection qui sera portée à Draguignan moyennant 8 écus d'or dont 2 payés comptant.
1568, Chapelle St Phoutin mentionné aux archives départementales
1733, Correspondance: Lettre de N'd'Oppède annonçant le projet de marier sa fille avec N' marquis de Puyloubier fils unique en avisant ( le conseil en général et tous les habitants en particulier que personne ne sera plus empressé à leur rendre service) que lui.
1651, Moulin à huile du cimetière propriétaire noble Jean de Castellane seigneur de la Verdière
1664, Confection de deux cloches, une de 8 quintaux( 320 kg) et l'autre de 400 kg à Honoré Rey de Pertuis
04.03.1557et 22.08.1584, Moulins du Portalet dit de Robert, confront du dit moulin qui sont au midi le moulin de Campus, du couchant la rue des moulins, du nord la maison des frères Blanc, et du levant le Valat du Real. Cadastré en 1767.
1835, Extrait des annales du Sud Est Varois: Le Var historique et topographique de Etiènne Garcin. Varages Varaginis ou Varegiae.
Bourg assez agréable, tout en plaine du canton de Barjols, à 7 lieux de Brignoles. Un corps de protestants s'étant enfermés dans ce lieux furent bientôt cernés et assiégés par le Baron de Flassans. Les protestants opposèrent la plus vive résistance. Après avoir consommé leurs munitions, ils se battirent à coup de pierre, enfoncèrent les rangs des catholiques et se sauvèrent dans la ville de St Maximin . Varages a plusieurs fabriques de faïence, une source d'eau salée ??? qui va se jeter dans l'Argens. Et une grotte qui offre des stalactites assez curieuses, quoiqu'elles aient été dégradées dans la révolution ??? Le sol est bon et produit assez de blé,de vin, et d'huile d'olive. Les foires du pays sont le 06 Septembre et le 17 Décembre. Population 1500 habitants.
1840, Oratoire «San Jan Batisto de la Sale «édifié au début de l'avenue de la Foux
1965, L'olivier Varagen est mentionné dans le Larousse agricole par Pierre Bonet
1952, Création des lavoirs de la nappe et du pont à l'initiative du maire Mr Raynaud Jean par l'entreprise de Mr Cattalino de Ginasservis. Les femmes ne laverons plus à genoux.
Les maires de Varages:
Mr Bouteuil Thomas 18006 1807
Mr Vicens J Baphiste 1808-1823
Mr Niel Joseph Étienne 1824-1830
Mr Reymonenq J Joseph 1831 1837
Mr Niel Joseph Étienne 1838-1841
Mr Arlaud Hyacinthe ch 1849-1849
Mr Niel Louis 1849-1875
Mr Bayol Étienne Louis 1876-1879
Mr Fouque Hector 1880-1885
Mr Bertrand Paul 1886-1918
Mr Foubert Georges 1919-1939
Mr Fanton François 1940-1941
Mr Coulomb Philémon 1942-1944
Mr Bouffard Henri 1944- 1945
Mr Raynaud Jean 1945-1969
Mr Coulomb Robert 1970- 1976
Mr Volppi Paul 1977-1982
Mr Lanteaume Jean 1983-1988
Mr Blanc Christian 1989-1989
Mr Goudal Jean pierre 1989-2001
Mr Partage Michel 2001-2008
Mr Blanc Christian 2008-
LES HOMMES ILLUSTRES DE VARAGES
Les potiers qui prospéraient à Varages, où ils trouvaient en abondance l'eau de la Foux, l'argile et le bois, commencent dès la fin du 17 ème siècle à céder la place aux faïenciers. Joseph Clérissy, fils de Joseph, le maître de St Jean du désert, épouse en 1697 une Varageoise. Il crée une des première faïencerie du village. La grande peste de 1720, incita les survivants de la cité dépeuplée, les faïenciers en particulier à venir respirer l'air du haut pays. A partir de cette époque le nombre de fabriques se multiplie, en 1789 on en compte huit presque autant qu'à Moustier qui en possède douze. Trois des plus importantes appartiennent au seigneur d'Oppède .A cote de la faïence commune,les Clérissy , les Niel, les Bouteuil,
les Bayols sortent de leurs fours ces belles pièces décorées, conservées aujourd'hui dans les musées spécialisés: Sèvres, Cantini, Airand, Arbaud,et Varages.. Les peintres s'appellent Armand Étienne, le premier maître Varageois Bertrand Étienne de Moustier, maître peintre faïencier. Agnel François, à la destiné hors du commun Laurens François formé aussi à Moustier. Grodidier Nicolas le spécialiste du petit feu.
Etienne Armand 1674-1734:
Né à Varages, fils cadet d'un cadreur de laine, il entre en apprentissage en 1690 à Marseille, à la fabrique de St Jean du Désert. Peintre en faïence, il retourne à Varages et fonde le premier atelier en 1695 située à la « rue du pont « rue Jean de le Fontaine dans l'ancienne poterie d'André Ferrat. Il travaille à son compte jusqu'en 1707 année où les Joseph Clérissy vient s'installer à Varages. Les deux amis oeuvrent ensemble jusqu'en 1712. Les temps sont difficiles, Armand s'expatrie de nouveau à Marseille. En 1720, la peste le ramène à Varages où il se distingue comme « capitaine des portes» . La tranquillité revenue il travaille avec son neveu Jean Bernard, le fondateur de la fabrique de St Jean (1725) . Sans jamais quitter tout a fait ses pinceaux, Étienne Armand, devient un notable. 1728 le voit «greffier en la juridiction de Varages » Maître Étienne s'éteint à l'age de 60 ans, le 23 Décembre 1734. Du premier faïencier de Varages on connaît 2 plats en camaïeu bleu signés en 1697- 1698. La reproduction exposée, représente « Hercule terrassant Antes» 1698 Une étude de ces deux pièces remarquables a été publiée dans le bulletin de la Société d'études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan .Qu'est devenue la production de ce Maître et celle de ses élèves: Jean Frapat ,Jean Bernard, Marc Niel? Il est de penser qu'un certain nombre de pièces non signées , attribuées à Moustier où à St Jean du Désert, sont d'authentiques Varages.
François Agnel 1740-1824:
Se rapporter au livre Faïenciers et faïence de Varages de Mr Paul Bertrand
Idem pour: Hypolite Laurens 1792 1829
idem pour : François Laurens 1751 1806
De l'Enclos A Pallière:
La respectable demeure qui abrite aujourd'hui le musée des faïences de Varages est signalée pour la première fois au cadastre de 1682 sous le terme de « maison neuve » . Elle a été construite, il y à plus de 300 ans, vers 1675 pour le Maître François Vincent, juge du lieu. Qui devait la céder en 1692 à son collègue Maître Jean Pelissier, lui aussi juge puis avocat en la cour. Maître Pelissier avait alors 50 ans sa femme une demoiselle Marguerite Allemand, lui avait donné au moins un fils plus une fille qui répondait au nom d'Élisabeth.
Élisabeth épousa en 1703, Maître François Gassendi avocat. Elle sera la grand-mère du futur général, sénateur et conte de l'empire. Installé dans sa » maison neuve» Jean Pelissier riche bourgeois décida comme il se doit de faire quelques transformations. En particulier il fit reprendre le sol de la chambre du premier étage et ordonna d'insérer au centre du carrelage, quatre carreaux de faïences( en Provence on dit mallons) représentant un blason. Ces mallons enlevés à la suite d'une réfection ultérieure et exposés aujourd'hui, ont été donnés à l'association des faïences de Varages par Mr Bertrand Edmond, dernier propriétaire du lieu. On sait que depuis longtemps la possession d'un blason n'était plus un privilège de la noblesse. L'usage s'en était généralisé et par l'édit de 1696 le Roi, toujours à court d'argent en avait fait une source de revenus pour le trésor. Le blason de Maître Pelissier est un «parti» .
( Au un de gueule au pélican d'argent dans sa piété du même, au chef d'or .» le pélican rappelle évidement le patrimoine du juge tandis que les étoiles sur fond d'azur sont le symbole des hommes de justice» Au deux d'azur à la marguerite d'argent sonné d'une main dextre coupée d'argent et issante d'un vol du même ) Le peintre a sans doute maladroitement représenté la marguerite sous la forme d'une pâquerette approximative; mais il n'est pas besoin d'être un félibrige pour comprendre le jeu de mot: Ailes-Main. En provençal Alo-Man . Ainsi Jean Pelissier et Marguerite Allemand unis devant dieu et devant les hommes, l'étaient aussi dans ce blason qui ornait leur chambre. Tout cela n'aurait qu'un intérêt médiocre pour l'amateur de vielles faïences, si nous n'ajoutions qu'en dehors de sa demeure de Varages Maître Jean Pelissier possédait encore de nombreuses cannes carrées de terre. Bien sur les mallons de faïence ne sont pas signés, mais tout laisse à penser qu'il ont été fabriqués en Pallière , selon les termes mêmes du contrat de 1704 « se réservant le dit Pelissier par dessus la rente, trois douzaines de pièces de faïences ... tant en plats, assiettes que d'autres au dessous » La facture maladroite de ces pièce n'est pas celle d'Étienne Armand, le seul peintre en dehors de Frapat qui exerçait alors à Varages. Et à cause même de cette maladresse nous sommes sûr que les inconditionnels de Moustier ou St Jean du Désert ne les revendiquerons pas. Ainsi, si notre attribution est bonne ( Varages probable) on peut dater ces faïences avec précision, puisque le peintre de Pallière n'a exercé son art qu'entre 1704 et 1707. disons 1705 ou 1706. Les auteurs de détails noterons les quelques touches de jaune, au coin des mallons et les traits des étoiles d'or du blason. Ce qui tendrait à prouver que Joseph Frapat avait appris peut être chez Heraud Marseille l'utilisation oh combien timide de cette couleur.
1774_1791 Louis XVI
1889, fanaux.
1869, La bascule.
1870, réparation de la bascule.
1840, réunion de la commune de Bezaudun.
27.80.1854, demande d'un bureau de poste.
25.03.1903, Mrs Blanc Victor Casimiret Giniez Séraphin tous les trois domiciliés et demeurant à Varages au sujet de l'enlèvement au quartier de la nappe dans le canal des eaux de la source de la Foux à Varages , d'une dalle formant barrage pour le service de l'ancienne rise d'eau dont jouit la propriété de Mr Foucault de temps immémorial lequel enlèvement a été opéré par les trois meuniers.
1844Création du syndicat des arrosant.
12.06.1864, Avis de démolition du mur de l'église séparatif de la chapelle des demoiselles, airs défavorable, la chapelle des demoiselles, leur appartenant ayant été bâtie de leurs deniers.
08.01.1865, Eau appartenant à la communes.
09.11.1865, Demande que les eaux non payantes soient payantes.
1608.1866,Travaux de l'église et du presbytère.
10.08.1866, Toiture de l'église.
10.03.1851, Délibération relative pour la construction d'une salle d'asile et d'un préau
22.06.1889, Construction d'un canal des eaux de la Foux par Monseigneur Escoffier.
1825, Fontaine place de la mairie.
1848,Fontaine rue Jean Aicard.
05.1717, Fontaine place Gassendi.
1891, Fontaines place de l'église, la Bourgade, le Grand jardin, cour de l'école.
1777, Signature du général Gassendi, paraissant être 1er consul à Bezaudun et des hameaux qui la compose.
30.05.1914, Rétablissement de la statue d' Henri IV (place de la mairie).
07.06.1814, État de la situation de la fabrique(manufacture) de draps.
11.08.1861,Délibération pour la poste.
01.07.1792, Plantation de l'arbre de la liberté et faire faire le bonnet de la liberté.
22.05.1943, Enlèvement de la statue du Général Gassendi par la maison Mugnani Marseille, pesant net 68 kg dont 63 de bronze.
1789,Travaux clocher et maison curiale.
1791, Louis Carsin, prètre vicaire de Varages .
1792, Projet plantation de l'arbre de la liberté, rue des teulissons au Baou quartier rue des Gibelins.
1795 (l'an 3 et le 8 nivôse), Jean Constentin demande l'autorisation de faire construire un moulin à huile à la pointe des Ferrages alimenté par la source Font Vieille.
1640, construction d'un moulin à papier.
1602,Vendu trois moulin à blé au marquis d' Oppède, deux détruis un concervé.
23.10.1718, Conduite pour la fontaine du marché.
29.02.1816, Ouverture d'une école primaire avec comme instituteur Mr Montagnac Etienne .
12.1818, Terrible gel qui a détruit tous les oliviers .
01.11.1877, Projet de construction d'une conduite d'eau de la source.
1741 (autour de) , Frère Léon Moutet ermite de St Pothin.
27.02.1863, Fin de l'hospice. Moulin à papier de Gaspard Michel.
1771, Arbres place du Plan.
27.01.1923,Vente de la chapelle des pénitents faisant partie autrefois des biens de la fabrique paroisse de Varages fût attribuée à l'hospice de Varages par décret du 03.04.1912 par l'adjudication mise à prix 5000 francs.
1748 à 1791, Capelle des filles, il paraît convenable d'allonger la muraille qui sépare l'enclos du pré avec la place de l'église jusqu'à la rue du lavoir au derrière de la chapelle des filles tirant droit au coin de la maison de Monseigneur d' Oppède ce qui ferait une commodité pour les habitants du lieu qui vont de la rue à l'église et parce que cette réparation gâcherait aussi la chapelle des filles.
24.05.1751, Achat du calice et de tous les ornements nécessaires, de plus ayant appris que les pénitents de la ville de Barjols avaient une cloche à vendre garnie de son bois et de la ...... convenable et d'une pierre sacée.
L' INTERNATIONALE: Hymne révolutionnaire de Pierre Degeyter(1848 1932) et Eugène Pottier (1816 1887)
1848, Monseigneur Arlaud maire de Varages.
1703, Intention de construire une fontaine endroit non connue.
1798, Première foire à Varages.
1819, 10 moulins à huile et à blé.
1910, Fabrique de tomettes, propriétaires Mr Nobles et Augier qui l'on vendu à Mr Bertrand et Chaillan prenant l'eau de la fontaine de la Bourgade.
1902, Construction de la porcherie de Mr Barles.
03.01.1836, Procès verbal de l'adjudication de la vente d'une cloche appartenant à l'ancienne chapelle de Bezaudun. Après avoir allumé cinq feux, elle à été adjugée au Sieur Louis Bertrand notaire à la Verdière pour la somme de cent francs plus cinq francs et vingt centimes pour les frais. Mr le maire étant Jean-Louis Bergasse.
1840, Rattachement de la commune de Bezaudun à Varages, par décret de Louis Philippe cette commune comprenait ; Laval, Pallière, la Combe, Fourniguette, Montmayon . Le dernier maire fût Mr Bergasse ,son 1er adjoint Mr Bouteuil .Il y avait encore 40 habitants.
1702, Font de Labeau
1749, Domaine de Laval acheté à Mr Jean François Gassendi, père du futur général qui comprenait Pallière 1000 ha en tout
Statistiques du département du VAR :
1843 Quelques sources arrosent une partie de son territoire, il produit du blé mais moins d'huile depuis que les oliviers ont souffert.
On compte à Varages des faïenceries, deux poterie, trois fabriques de draps grossiers. Deux foires s'y tiennent, le 6 Septembre, et le 17 Décembre. Le chêne blanc est l'arbre le plus répandu dans les forêts.
Population: 1508 Habitants
Superficie: 3510 ha,87 ares
Distance de Brignoles: 30 Kilomètres
Actes de la préfecture:
La transplantation du mûrier en Provence date de 1494, époque à laquelle plusieurs seigneurs qui avaient suivi Charles VII dans les guerres d'Italie transportèrent quelques pieds de Sicile. Des moines avaient précédemment porté de la Grèce les semences du mûrier et les oeufs de l'insecte dont il se nourrit.
06 1856, 5 fabriques dites de terre de pipe occupant 74 ouvriers. Deux tuileries, 8 ouvriers, 3 fabriques d'instruments aratoires 6 ouvriers.
04 .09.1764, Mme Françoise Fournier veuve du Sieur Jean Joseph Dedieu a été ensevelie dans le caveau de la confrérie du saint sacrement dans l'église de Varages.
1803, Antiboul Claude Honoré contribue aux destruction des bandes de brigands du Var, il organise le piège de Collobrières qui permet l'arrestation de la bande de Varages et celle de Gonfaron.
1793, Le Sieur Forbin d'Oppède possède dans le terroir à Varages, quatre moulins à farine et trois à huile qui étaient tenus à régie, un lavoir à papier, une maison à l'usage du meunier avec jardin contigu, une maison dite de Robert au quartier des Moulins, une fabrique moyenne au quartier du Lavoir, une maison servant d'auberge et jardin contigu, cinq moulins à vernis au même quartier, deux fabriques moyennes au quartier des Aires, une maison terre et Aires dites du grand jardin,l' Aire de Mr Ferrageon contigu terre dite de St Joseph et de la Foux,de vignes et d'oliviers pré et terre arrosables, de mûriers et arbres fruitiers dite la Grande Ferrage, terre dite la grande vigne autre dite le Clouet de Béraud au quartier des Roquebertières, terre arrosable dite les Hermes .
1864, Varages: Population 1394 h superficie 3511 ha, six fabriques de faïence fine, comptant chaque une une vingtaine d'ouvriers, exportent pour 40 à50.000 francs. Les moulins à trituré les matières sont mus par les eaux du ruisseau de St Martin??? Les faïences de Varages sont très recherchées, nous avons pu admirer à l'exposition industrielle de Draguignan celle de Mr Niel, ornées de dessins colorés. Nous savons que cet artisan va donner plus de développement à la partie artistique de l'industrie des faïences. Des moulins à huile des resences et des fabriques de plâtre gris sont également établis sur le ruisseau de St Martin. Les terres de Varages produisent du blé, du vin, et peu d'huile. Le territoire de Varages comprend l'ancienne commune de Bezaudun supprimée par ordonnance le 7 Septembre 1840.
Relevé dans les devis et cahier des charges de la construction de l'école communale dressée le 20 Janvier 1889.
Peinture à la pomme de terre
Pomme de terre 0.55 kg
blanc d'Espagne 1kg
eau , 8 litres
On délaye la pomme de terre brûlée dans 4 litres d'eau chaude on passe le tout à travers un tamis pour faire disparaître les grumeaux. Dès que la pomme de terre est bien étendue, on ajoute le blanc d'Espagne préalablement détrempé dans 4 autres litres. Cette peinture sera employée sur les pierres de taille vielles et sous les toits formant saillie sue les façades.
1840, La voûte effectuée au départ de Font Vieille à hauteur du dernier platane de l'avenue de la Foux a été financée par un généreux donateur.
06.12.1840, Relevé de l'expertise cadastrale
Fabriques de faïences: 7 dont une aux Barrières
Moulins à vernis: 3 au village
Moulins à farine 6 au village dont 4 au baron Forbin d'Oppède
Moulins à huile: 6 dont un aux Barrières
Four à pain: 3 ont un à la commune
Fabrique de tuiles: 1
Fabrique de plâtre : 3 dont 1 à Trecasteou Méridional, 1à la Serre, 1 La Grande Plâtrière.
Distillerie: 1 au village
1861, Resence nougat, instrument aratoires, allumettes chimiques.
LES CERCLES
1: St ANTOINE
1: REPUBLICAIN
3: De l'UNION REPUBLICAINE 1857 place de l'horloge
4: St JOSEPH
5: NOTRE DAME
6: St POTHIN
7:L' EGALITE place de NANS
8: St ETIENE 1862 rue du FOUR
9: De la FRATERNITE 1886 place HOTLE DE VILLE maison FERAUD
10: L'AVENIR DU PEUPLE 1882 place de la Mairie
11 LES FIDELES
1733, Il est noté (registre des délibérations) 2 moulins à huile plus un à construire.
11.06.1782, Mariage à Bezaudun de Charles Feraud avec Anne- Marie Gassendi, fille de J François et Anne Francoul, soeur du général , conte Gassendi de Mme Braquety mère de Garnier Braquety et de la baronne de Fabry
18.10.1847, Délibération: La fontaine de la rue du Four est dite de Petit parce'qu'elle est accolée à un moulin à huile appartenant au Sieur Petit, sa maison d'habitation lui faisant face.
LES 14 FONTAINES
Dans l'ordre de leur construction:
Fontaine Place de la Libération (anc font du Plan)
Mentionnée sur une délibération en 1703 elle a été érigée vers 1717, déplacée et améliorée en 1851 de quelques mètres; d'où sa place actuelle. De forme ronde en pierres de taille, l'eau s'écoule de 4 goulots en fer sortant chacun d'une gueule de lion en bronze, surmonté d'une colonne sur laquelle trône le buste du général Gassendi, le plus illustre des enfants de Varages, l'ami du grand Empereur et Pair de France. On peut préciser que le buste en bronze avait été volé par les SS en 1943 pour les besoins de l'artillerie Allemande. Le 5 Septembre 1993, la fontaine a retrouvé le buste du général: Oeuvre en résine de Mr Naudin Patrick, modeleur céramiste et ce à l'initiative du conseil municipal.
Fontaine Place de la IV ème République(anc place de la fontaine)
1825 de forme octogonale l'eau s'écoule par quatre gueuloirs en fer de la bouche de quatre têtes en marbre représentant les quatre saisons, sur la partie supérieure est posé un buste de la Marianne de la IV ème république en bronze. Les Allemands l'on volé en même temps que celui du général Gassendi en 1943.
Fontaine Place médecin Arlaud ( anc place du marché)
1848 de forme octogonale elle comprend trois gueuloirs en cuivre sortant chacun de la gueule d'un lion en bronze rehaussée d'un buste du médecin Arlaud maire de Varages entre 1848 et 1849
Fontaine de Mr Petit
1848 rue Jean Aicard adossée à une façade , elle n'a qu'un seul gueuloir d'où l'eau tombe dan une vasque semi-sphérique.
Fontaine des tripers
Au pied de l'horloge, elle est déservie par la surversse de la fontaine du grand jardin.
Fontaine de la bourgade
1891elle possède cinq pans adossé à un mur avec un seul gueuloir
Fontaine du grand jardin
1891 Rue Léandre Feraud identique à celle de la Bourgade
Fontaine des ânes
1891 place de l'église adossée à un mur elle possède un seul gueuloir, l'eau s'écoule dans une vasque en pierre de taille à cinq pans. Son nom prête à confusion est-ce pour les bigotes et dévots ou bien pour faire boire les animaux de bat?
Fontaines des écoles
1891 elles sont deux en vis-à-vis adossées à un mur un seul gueuloir d'où l'eau s'épanche dans une conque Semi-sphérique
Fontaine des chiens
Placée à raz du sol à l'angle de la rue Jean de la Fontaine et l'avenue des Alliés, elle est en pierre calcaire trouées en arc de cercle sur le canal du pont.
Borne fontaine
Placée avenue de la Foux près de l'oratoire St Jean Baptiste elle sert de poteau d'incendie, un robinet a été mis en place pour économiser l'eau.
Fontaines de l'avenue de la source
Placées au bord du canal au raz du sol elles sont au nombre de trois.
Fontaine du jeu de boule
Adossée au mur elle possède un robinet ( comme à Tavernes)
1539,Horloge : Marché avec Hugues Gaudalliet, serrurier de Colmar pour la confection qui sera portée à Draguignan moyennant 8 écus d'or dont 2 payés comptant.
1568, Chapelle St Phoutin mentionné aux archives départementales
1733, Correspondance: Lettre de N'd'Oppède annonçant le projet de marier sa fille avec N' marquis de Puyloubier fils unique en avisant ( le conseil en général et tous les habitants en particulier que personne ne sera plus empressé à leur rendre service) que lui.
1651, Moulin à huile du cimetière propriétaire noble Jean de Castellane seigneur de la Verdière
1664, Confection de deux cloches, une de 8 quintaux( 320 kg) et l'autre de 400 kg à Honoré Rey de Pertuis
04.03.1557et 22.08.1584, Moulins du Portalet dit de Robert, confront du dit moulin qui sont au midi le moulin de Campus, du couchant la rue des moulins, du nord la maison des frères Blanc, et du levant le Valat du Real. Cadastré en 1767.
1835, Extrait des annales du Sud Est Varois: Le Var historique et topographique de Etiènne Garcin. Varages Varaginis ou Varegiae.
Bourg assez agréable, tout en plaine du canton de Barjols, à 7 lieux de Brignoles. Un corps de protestants s'étant enfermés dans ce lieux furent bientôt cernés et assiégés par le Baron de Flassans. Les protestants opposèrent la plus vive résistance. Après avoir consommé leurs munitions, ils se battirent à coup de pierre, enfoncèrent les rangs des catholiques et se sauvèrent dans la ville de St Maximin . Varages a plusieurs fabriques de faïence, une source d'eau salée ??? qui va se jeter dans l'Argens. Et une grotte qui offre des stalactites assez curieuses, quoiqu'elles aient été dégradées dans la révolution ??? Le sol est bon et produit assez de blé,de vin, et d'huile d'olive. Les foires du pays sont le 06 Septembre et le 17 Décembre. Population 1500 habitants.
1840, Oratoire «San Jan Batisto de la Sale «édifié au début de l'avenue de la Foux
1965, L'olivier Varagen est mentionné dans le Larousse agricole par Pierre Bonet
1952, Création des lavoirs de la nappe et du pont à l'initiative du maire Mr Raynaud Jean par l'entreprise de Mr Cattalino de Ginasservis. Les femmes ne laverons plus à genoux.
Les maires de Varages:
Mr Bouteuil Thomas 18006 1807
Mr Vicens J Baphiste 1808-1823
Mr Niel Joseph Étienne 1824-1830
Mr Reymonenq J Joseph 1831 1837
Mr Niel Joseph Étienne 1838-1841
Mr Arlaud Hyacinthe ch 1849-1849
Mr Niel Louis 1849-1875
Mr Bayol Étienne Louis 1876-1879
Mr Fouque Hector 1880-1885
Mr Bertrand Paul 1886-1918
Mr Foubert Georges 1919-1939
Mr Fanton François 1940-1941
Mr Coulomb Philémon 1942-1944
Mr Bouffard Henri 1944- 1945
Mr Raynaud Jean 1945-1969
Mr Coulomb Robert 1970- 1976
Mr Volppi Paul 1977-1982
Mr Lanteaume Jean 1983-1988
Mr Blanc Christian 1989-1989
Mr Goudal Jean pierre 1989-2001
Mr Partage Michel 2001-2008
Mr Blanc Christian 2008-
LES HOMMES ILLUSTRES DE VARAGES
Les potiers qui prospéraient à Varages, où ils trouvaient en abondance l'eau de la Foux, l'argile et le bois, commencent dès la fin du 17 ème siècle à céder la place aux faïenciers. Joseph Clérissy, fils de Joseph, le maître de St Jean du désert, épouse en 1697 une Varageoise. Il crée une des première faïencerie du village. La grande peste de 1720, incita les survivants de la cité dépeuplée, les faïenciers en particulier à venir respirer l'air du haut pays. A partir de cette époque le nombre de fabriques se multiplie, en 1789 on en compte huit presque autant qu'à Moustier qui en possède douze. Trois des plus importantes appartiennent au seigneur d'Oppède .A cote de la faïence commune,les Clérissy , les Niel, les Bouteuil,
les Bayols sortent de leurs fours ces belles pièces décorées, conservées aujourd'hui dans les musées spécialisés: Sèvres, Cantini, Airand, Arbaud,et Varages.. Les peintres s'appellent Armand Étienne, le premier maître Varageois Bertrand Étienne de Moustier, maître peintre faïencier. Agnel François, à la destiné hors du commun Laurens François formé aussi à Moustier. Grodidier Nicolas le spécialiste du petit feu.
Etienne Armand 1674-1734:
Né à Varages, fils cadet d'un cadreur de laine, il entre en apprentissage en 1690 à Marseille, à la fabrique de St Jean du Désert. Peintre en faïence, il retourne à Varages et fonde le premier atelier en 1695 située à la « rue du pont « rue Jean de le Fontaine dans l'ancienne poterie d'André Ferrat. Il travaille à son compte jusqu'en 1707 année où les Joseph Clérissy vient s'installer à Varages. Les deux amis oeuvrent ensemble jusqu'en 1712. Les temps sont difficiles, Armand s'expatrie de nouveau à Marseille. En 1720, la peste le ramène à Varages où il se distingue comme « capitaine des portes» . La tranquillité revenue il travaille avec son neveu Jean Bernard, le fondateur de la fabrique de St Jean (1725) . Sans jamais quitter tout a fait ses pinceaux, Étienne Armand, devient un notable. 1728 le voit «greffier en la juridiction de Varages » Maître Étienne s'éteint à l'age de 60 ans, le 23 Décembre 1734. Du premier faïencier de Varages on connaît 2 plats en camaïeu bleu signés en 1697- 1698. La reproduction exposée, représente « Hercule terrassant Antes» 1698 Une étude de ces deux pièces remarquables a été publiée dans le bulletin de la Société d'études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan .Qu'est devenue la production de ce Maître et celle de ses élèves: Jean Frapat ,Jean Bernard, Marc Niel? Il est de penser qu'un certain nombre de pièces non signées , attribuées à Moustier où à St Jean du Désert, sont d'authentiques Varages.
François Agnel 1740-1824:
Se rapporter au livre Faïenciers et faïence de Varages de Mr Paul Bertrand
Idem pour: Hypolite Laurens 1792 1829
idem pour : François Laurens 1751 1806
De l'Enclos A Pallière:
La respectable demeure qui abrite aujourd'hui le musée des faïences de Varages est signalée pour la première fois au cadastre de 1682 sous le terme de « maison neuve » . Elle a été construite, il y à plus de 300 ans, vers 1675 pour le Maître François Vincent, juge du lieu. Qui devait la céder en 1692 à son collègue Maître Jean Pelissier, lui aussi juge puis avocat en la cour. Maître Pelissier avait alors 50 ans sa femme une demoiselle Marguerite Allemand, lui avait donné au moins un fils plus une fille qui répondait au nom d'Élisabeth.
Élisabeth épousa en 1703, Maître François Gassendi avocat. Elle sera la grand-mère du futur général, sénateur et conte de l'empire. Installé dans sa » maison neuve» Jean Pelissier riche bourgeois décida comme il se doit de faire quelques transformations. En particulier il fit reprendre le sol de la chambre du premier étage et ordonna d'insérer au centre du carrelage, quatre carreaux de faïences( en Provence on dit mallons) représentant un blason. Ces mallons enlevés à la suite d'une réfection ultérieure et exposés aujourd'hui, ont été donnés à l'association des faïences de Varages par Mr Bertrand Edmond, dernier propriétaire du lieu. On sait que depuis longtemps la possession d'un blason n'était plus un privilège de la noblesse. L'usage s'en était généralisé et par l'édit de 1696 le Roi, toujours à court d'argent en avait fait une source de revenus pour le trésor. Le blason de Maître Pelissier est un «parti» .
( Au un de gueule au pélican d'argent dans sa piété du même, au chef d'or .» le pélican rappelle évidement le patrimoine du juge tandis que les étoiles sur fond d'azur sont le symbole des hommes de justice» Au deux d'azur à la marguerite d'argent sonné d'une main dextre coupée d'argent et issante d'un vol du même ) Le peintre a sans doute maladroitement représenté la marguerite sous la forme d'une pâquerette approximative; mais il n'est pas besoin d'être un félibrige pour comprendre le jeu de mot: Ailes-Main. En provençal Alo-Man . Ainsi Jean Pelissier et Marguerite Allemand unis devant dieu et devant les hommes, l'étaient aussi dans ce blason qui ornait leur chambre. Tout cela n'aurait qu'un intérêt médiocre pour l'amateur de vielles faïences, si nous n'ajoutions qu'en dehors de sa demeure de Varages Maître Jean Pelissier possédait encore de nombreuses cannes carrées de terre. Bien sur les mallons de faïence ne sont pas signés, mais tout laisse à penser qu'il ont été fabriqués en Pallière , selon les termes mêmes du contrat de 1704 « se réservant le dit Pelissier par dessus la rente, trois douzaines de pièces de faïences ... tant en plats, assiettes que d'autres au dessous » La facture maladroite de ces pièce n'est pas celle d'Étienne Armand, le seul peintre en dehors de Frapat qui exerçait alors à Varages. Et à cause même de cette maladresse nous sommes sûr que les inconditionnels de Moustier ou St Jean du Désert ne les revendiquerons pas. Ainsi, si notre attribution est bonne ( Varages probable) on peut dater ces faïences avec précision, puisque le peintre de Pallière n'a exercé son art qu'entre 1704 et 1707. disons 1705 ou 1706. Les auteurs de détails noterons les quelques touches de jaune, au coin des mallons et les traits des étoiles d'or du blason. Ce qui tendrait à prouver que Joseph Frapat avait appris peut être chez Heraud Marseille l'utilisation oh combien timide de cette couleur.